Hitler et les végétariens
J'avoue que le mépris caché ou avoué avec lequel beaucoup de végétariens envisagent les non-végétariens m'agace. Pour tenter d'enrayer leur complexe de supériorité, je leur fais remarquer qu'Hitler était un végétarien pur et dur (avec une seule exception pour son plat bavarois favori, le Leberknödel - des boulettes de foie de boeuf - ).
Il disait à table que tous les hommes étaient des carnassiers, aussi cruels que des bêtes fauves (dans un autre registre, Napoléon trouvait "immorale" la fable du loup et de l'agneau).
On mangeait, paraît-il, mal au Berghof, mais la qualité des légumes, arrosés d'eau pure venue des montagnes, était irréprochable. Ajoutons que le Führer ne mangeait pas non plus de poisson, ne fumait pas, ne buvait pas (sauf, de temps en temps, une bière dosée à 2% d'alcool, ou un peu de cognac dans son thé quand il était enrhumé), était peu porté sur le sexe, et nous avons - uniquement en ce qui concerne la nourriture, tout au moins espérons le - un portrait idéal de l'"écolo" 2013.